Visite Casa Belgica

13 juillet 2025
Kevin refuge

Visite de la Casa Belgica

Vendredi 20 juin, notre réveil retentit à 2 heures du matin, car à 3h00, nous partons pour Zaventem où nous prendrons le vol de 6h30 pour Madrid. En chemin, Ronny et moi, nous nous demandons ce que nous allons voir dans le refuge et tous les deux, nous avons le cœur serré. Vers 9h00, nous atterrissons à Madrid. Dirk nous attend chez « Paul », un des cafétérias de l'aéroport. Nous sommes tous les deux déshydratés du vol car il n'y avait pas de chariot de boissons ou de nourriture à bord. Après notre arrivée, il est nécessaire que nous récupérions  avec une bonne tasse de café. Ensuite, nous partons pour Casa Belgica et à notre arrivée, nous recevons un accueil très chaleureux de tous les chiens et bien sûr également de Mimi et nous sommes très heureux de nous revoir. Après avoir posé notre valise dans notre belle chambre, nous avons droit à  une visite guidée de Casa Belgica. D'abord, nous visitons la maison où, heureusement, les climatiseurs soufflent de l'air frais car il fait très chaud. Lorsque nous visitons la clinique où les vétérinaires font les stérilisations et où sont également détartrées les dents, je me demande combien de chiens ont déjà été soignés ici. Heureusement que la clinique de Casa Belgica existe.

À midi, nous pouvons nous asseoir à la table du restaurant étoilé de Casa Belgica. Comme Mimi cuisine bien, miam !!! Après le dîner, nous nous rafraîchissons avec une bonne douche et puis le grand moment est là, nous allons au refuge, là où se trouve la base de notre travail. Nous roulons pendant environ 10 minutes sur une route cahoteuse pleine de cratères pour arriver finalement à Las Nieves. Nous tombons dans une vraie fournaise... Nous plaignons tous ces pauvres chiens. Nous rencontrons d'abord Marie Carmen, puis nous visitons les enclos où résident les lévriers. Partout où nous regardons, mais PARTOUT, nous voyons des galgos. Pour tous ces pauvres animaux, il faudra encore trouver un foyer. Heureusement, il y a partout des bâches pour bloquer le soleil et il y a de grands abreuvoirs avec de l'eau fraîche et potable. Lorsque nous sommes dans les chenils, tous les chiens viennent jeter un coup d'œil et bien sûr, nous sommes à court de mains pour les caresses et les câlins. Pas de souci car nous prenons le temps nécessaire afin de leur donner l’attention qu’ils désirent. Chaque fois que nous quittons une résidence et que nous nous rendons à la suivante, ces petites frimousses veulent dire : vous ne partirez pas sans nous, n'est-ce pas ??? Terrible... Après avoir tout vu, notre visite au refuge se termine et nous espérons tous les deux, du fond du cœur, que tout le monde aura un jour un foyer chaleureux. De retour à Casa Belgica, nous devons laisser reposer toutes les impressions des 2 dernières heures. Le soir, Mimi, prépare, de nouveau, un repas succulent et après un verre de bulles et beaucoup de papotages, il est temps d'aller au lit, car nous sommes debout depuis de longues heures. 

Samedi matin, aujourd'hui, nous pouvons dormir un peu plus longtemps après la longue journée d'hier et ensuite nous pouvons immédiatement passer à la table pour le petit-déjeuner qui se déroule avec les papotages et questions nécessaires au sujet de GINB . On ne peut s'empêcher de toujours reprendre le même sujet c.à.d. les pauvres galgos du refuge. Ah si seulement on pouvait pratiquer la magie... Dehors, il fait étouffant, nous pensons au refuge et aussi aux pauvres bougres qui sont encore enfermés quelque part ou qui errent encore dans les champs sans manger ni boire. Le soir, Mimi, le chef 7 étoiles, cuisine encore une fois délicieusement, et nous discutons encore de tout et de rien et surtout de tout ce que nous avons vu. Ensuite, il est temps d'aller au lit, car le lendemain, nous retournons en Belgique. Dimanche, jour du départ. Après le petit-déjeuner, nous avons encore le temps de regarder des photos de GINB. À 13h00, après un bon déjeuner, nous partons pour l'aéroport, car à 16h30 nous avons notre vol pour Zaventem. Lorsque nous rentrons à la maison, nos chiens sont tous ravis de nous voir et nous sommes tout aussi heureux d'être de retour avec eux.

Ronny et moi espérons vraiment que chaque chien du refuge recevra un petit panier doré. Alors voici un appel de notre part. Si vous, les amis des animaux, avez encore une petite place pour donner un bon foyer à un pauvre chien d'Espagne, faites-le, vous recevrez tellement d'amour en retour.  Cette expérience restera à jamais dans notre mémoire. Merci Mimi et Dirk pour tout ce que vous avez fait pour les lévriers espagnols au cours des 30 dernières années.

Tendrement,

Ronny et Kevin.