Espagne mise à jour 27 juin 2025

8 juillet 2025
Refuge Las Nieves

Vendredi 27 juin 2025.

Après les dernières semaines qui furent chargées, surpeuplées, exténuantes et fatigantes, il me semble que le moment est venu de vous mettre au courant des événements passés, donc…  Comme vous le savez déjà, Dirk est parti pour l'Espagne le dimanche après la journée d'adoption du 7 juin avec Luc d'Artagnan qui après, la performance accomplie, est retourné en Belgique, le mardi 10 juin. Le jeudi, Dirk a amené Titabah à la pension pour chiens où sa famille l'attendait et le vendredi 13 juin, c'était à notre tour de partir. Ce n'était pas pour rien que nous étions le vendredi 13 car nous avons reçu à la toute dernière minute un message de Marie-Carmen nous informant que 2 galgos attendaient notre retour. Un petit mâle avec une fracture à la patte et une petite femelle avec une patte mutilée qui devaient non seulement attendre notre retour, mais également le moment où le docteur De Frutos rentrerait de vacances. Le lendemain, nous sommes donc partis avec cette triste nouvelle et avec le premier vol vers notre pays natal pour rendre visite, le samedi, à l'équipe de salle « Pajotten » et afin d’être présents, le dimanche, à la promenade « du Pajottenland ». Après avoir enduré les tracasseries agaçantes du départ, de l'arrivée, de l'attente de l’assistance et de la location d'une voiture, nous sommes arrivés vers midi à De Pinte où il fallait, avant tout, nous procurer de quoi nous restaurer. Pendant que Dirk s'occupait ensuite de son PC et des nouveaux messages, j'ai encadré deux aquarelles pour la tombola du dimanche...  On avait pensé pouvoir se reposer un peu après. Seulement à 18h00, nous avions rendez-vous  pour une interview que j’avais promise il y a quelques semaines déjà, soupir... Donc le reste était pour plus tard, si j'avais su... Après une nuit à De Pinte, nous avons visité la salle, de Tasch et Co, qui était magnifiquement décorée. Une équipe dont faisaient partie Nensie & Sabine, Dirk Buffalo & Martine, Raymond & Claire et enfin le duo Mario van Overmeire & sa fille Inès. Les deux derniers adoptants s'étaient déjà rendus utiles lors de plusieurs promenades et marchés de Noël et Inès fabrique également des gadgets pour GINB. En guise de remerciement, je les ai promu, lors du déjeuner collectif,  au rang de collaborateurs aux événements. Après avoir pris le café, nous avons regagné l'hôtel à Zaventem où nous avons dormi les deux nuits suivantes avant de regagner l’Espagne. À peine 16 heures plus tard, le dimanche 15 juin, après un détour causé par un cortège local de chevaux, nous sommes arrivés à la salle où les premiers participants étaient déjà assis à table... Pour moi le début d'un « marathon de conversations » et pour les employés, le début du service…

Après les spaghettis, Peter Van Tricht a pris la photo de groupe obligatoire sous un soleil de plomb, après quoi les promeneurs ont commencé à la balade avec les galgos. Quoi qu'il en soit, on avait rien oublié, y compris les bouteilles d'eau à mi-chemin, un rafraîchissement que beaucoup de gens ont apprécié par un temps exceptionnellement chaud. Une fois, tout le monde revenu sain et sauf, Tasch m’a offert la mission, l'honneur et le plaisir de tirer les billets de la tombola... Une tâche pour laquelle je ne suis pas très douée car je peux mélanger les lots autant que je veux, je sors toujours les mêmes noms de la boîte. Ma seule consolation, c'est que ce n'est pas de ma faute si ce sont toujours les mêmes chanceux qui sortent en tête. Après la tombola, nous nous sommes dit au revoir et nous sommes retournés à Zaventem où nous avons d'abord dû faire le plein de la voiture de location avant de la rapporter. Cela s'est avéré être une tâche impossible car dans les environs de l'aéroport, il y avait des dizaines de voitures faisant la queue à toutes les stations-service. Nous avons donc rendu la voiture, sans faire le plein, et nous avons payé, sur place, pour notre consommation, sans aucun problème. Encore heureux car j'étais épuisée et je voulais regagner la chambre et me reposer et il semblait que Dirk voulait la même chose. Par chance, le lendemain, nous avions un vol l'après-midi. Le lendemain, j'étais d’un avis différent car il y avait des centaines de voyageurs qui faisaient la queue ou plutôt se bousculaient et se disputaient pour passer la douane et que vous soyez en fauteuil roulant ou non, aucun d'eux montre un comportement amical.. Sans parler des bagages et du « contrôle » séparé pour handicapés... A certains moments, le traitement est tout à fait scandaleux et cela même si vous avez plusieurs prothèses et que vous avez du mal à marcher. Heureusement, une heure et demie plus tard, nous étions dans l'avion pour Madrid et à notre arrivée, trois heures plus tard, nous avons dû nous faufiler à travers un mur humain, afin de pouvoir récupérer notre voiture sur le parking. Ensuite, nous avons dû nous rendre à  Casa Belgica en pleine heure de pointe. Peu importe à quel point j'avais envie d'être à la maison, cela prendrait encore du temps car après avoir «  conquis » l'heure de pointe, nous devions encore nous arrêter à Xanadu pour faire du shopping, soupir. Il était plus de six heures lorsque nous avons rentré  la voiture dans une Casa Belgica silencieuse où seuls les chats de gouttière nous souhaitaient la bienvenue et où les pigeons et les oiseaux attendaient leur nourriture. Demain serait différent, alors Dirk irait chercher les chiens. Le lendemain, le 17 juin,  il y avait de nouveau plus d'ambiance dans la maison que nous pouvions en supporter. Clémentine et Clothilde en particulier étaient ravies de nous revoir. Heureusement parce que j'avais craint la séparation et ce qui s’en suivrait… Quoi qu'il en soit, au milieu de toute cette agitation, trois jours plus tard, Kevin et collaborateur Ronny arriveraient, jusqu’au dimanche, pour une « visite de travail ».  Avec un peu de chance, je ne serais plus aussi fatiguée et  je pourrais accomplir correctement ma tâche d'hôtesse…

Aujourd'hui, cela fait déjà une semaine que Dirk est allé chercher Kevin et Ronny à l'aéroport. Après leur arrivée et l’accueil enthousiaste de la part de nos chiens qui étaient encore d'humeur exubérante après leurs vacances, j'ai montré aux messieurs leur chambre où ils pouvaient ranger leurs bagages et dormir pour les 2 prochaines nuits. S'en est suivie la visite obligatoire de Casa Belgica et de la clinique. Après ces « nécessités », ils ont été gâtés par mon déjeuner copieux. Un déjeuner qui leur ferait certainement le plus grand bien car ils étaient debout depuis 2h30 du matin et le pire était encore à venir car à 15h30, ils sont partis avec Dirk au refuge et rien que pour cela ils auraient besoin d'un remontant adéquat... Ainsi, quelques heures après leur arrivée, ils ont rendu visite à Las Nieves et à ses nombreux habitants et, à leur retour, ils étaient émus, en colère et étonnés de l'ampleur de tout cela et surtout du nombre de chiens qui attendaient un foyer et dépendaient de nous pour faire le travail. Une visite qu'ils n'oublieront pas de sitôt, car le soir, pendant le dîner et pendant les jours suivants, c'était un motif de conversations, de nombreuses questions et encore plus de questions sur le passé et comment tout avait commencé, etc. Ils voulaient tout savoir alors on leur a tout dit. C’était bien la moindre des choses que nous puissions faire pour nos collaborateurs. Dimanche, nos messieurs vaillants et serviables sont partis avec plus de bagages qu'ils n'étaient venus. Un bagage qui ne les lâcherait pas rapidement car une fois que vous avez vu le refuge et les chiens de vos propres yeux et que vous avez ressenti leur chaleur, leur amour, leur confiance et leur espoir avec vos mains, votre cœur et votre âme, ils ne vous lâcheront plus. Je le sais grâce à 30 ans d'expérience.

En ce moment, il fait « calme » à Casa Belgica, enfin calme.... Jeudi dernier, parce que c'était une journée plus fraîche (lire 40 degrés), Dirk s'est rendu au refuge pour prendre des photos des galgos qui peuvent intégrer leur place sur le site. Il a pris les photos dans la « cathédrale » plus fraîche (vous savez le grand hall que GINB avait placé devant le refuge, il y a des années, avec le soutien des membres et des sympathisants). Il a photographié des mâles et des femelles qui sont prêts à être adoptés et qui sont actuellement tous sur le site d'adoption et cela grâce à ses longues heures de travail acharné pour les mettre tous dans un bel arrière-plan. Maintenant, nous attendons toujours le retour du docteur De Frutos (qui a pris des vacances pendant une semaine) pour aller avec un mâle noir et une femelle noire qui se promènent depuis des semaines avec une patte mutilée. Il est déjà au courant et nous donnera un rendez-vous dès son retour. Compte tenu de la gravité des blessures, je crains que cela ne se termine par une intervention chirurgicale. Nous verrons. Je vous tiendrai au courant...

Affectueusement et merci pour tout,

Mireille.