Espagne mise à jour février 2025

10 février 2025
Dia del galgo Gent 2025

2025. Et toute la misère recommence, cela n’en finit pas...

Mercredi 22 janvier 2025

Après l'arrivée de Dirk B le 7 janvier, le départ de nos chauffeurs et de leurs passagers le 9 janvier, l'adieu ne m’a pas laissé seule pour autant car cette fois, il y avaient Lola et Titabah pour me tenir compagnie… Elles ont pris leur responsabilité au sérieux car les 3 jours et nuits suivants, elles ont gardé un œil sur ce qui se passait.  Lola dormait comme d'habitude, dans la chambre, dans son immense donut et Titabah avait décidé de dormir dans le lit avec moi. Elle pensait probablement devoir sonner l’alarme en cas de cambriolage... Au cours du voyage de 1700 km, j'ai été informé comme d’habitude, des progressions du voyage et à 3 heures du matin, Dirk a appelé avec la bonne nouvelle qu'ils étaient arrivés sains et saufs à H.R.C. et que tout allait bien. L'équipe d'accueil était là et cette fois-ci Martine, Sonja, Nensie et le Grand Dirk étaient de service. Quelques heures plus tard, il m’appelait de De Pinte pour  dire qu'après une sieste de hibou, il partait pour H.R.C. afin de nettoyer la camionnette et de recevoir le vétérinaire. Le soir, j'ai reçu un rapport détaillé de la journée. Ensuite, il a préparé son « souper » puis s'est couché pour une nuit de sommeil bien méritée. Le samedi, il repartait à 8 heures et vers 10h30, j'ai reçu un appel téléphonique m'informant que toute l'équipe était prête. Quelques heures plus tard, lors de l'obligatoire « after party », j'ai reçu un appel vidéo m'informant que tout s'était bien passé et j'ai reçu des baisers et des vœux de nouvel an de tous les collaborateurs présents. Cette fois-ci, la raison pour faire la fête était la nouvelle année et comme toujours quelques anniversaires... J'étais contente que ce soit fini et Dirk avait confirmé que tous les adoptants étaient partis heureux avec leur « nouveau » compagnon. J’espérais qu’ils se tourneraient ensemble vers l’avenir.  

A cette pensée, j'ai envoyé instantanément, une prière d'urgence au ciel. J’espérais que l'Espagne, avec ses nombreuses églises et saints se trouverait peut-être plus proche du ciel que la Belgique et puisque Madrid est situé sur un plateau... Réflexion faite, je doutais de la bonne volonté des saints espagnols car les galgos risquaient bien d’être le dernier de leurs soucis... Nous en avions eu la preuve évidente quelques jours avant la journée d’adoption. Incroyable à quel point l'enthousiasme de certaines personnes pouvait être de courte durée. Une fois que le chien tant attendu était arrivé et n'avait pas exactement fait ce qu'ils attendaient de lui, la patience et l'amour se sont rapidement dissipés et le chien a dû revenir en feignant une raison quelconque. Pourquoi pas, il ne pouvait pas dire que ce dont il était accusé n'était pas vrai, n'est-ce pas. Quoi qu'il en soit, Tigre a été abandonné, le jour de l’adoption, après à peine 2 mois d’adoption et cela au grand mécontentement de Dirk... Et pour quelle raison?? Parce qu'ils avaient peur de lui... Gyda a été abandonnée peu de temps après le jour de l'adoption précédent, parce qu'elle était trop paisible. Docky, le pauvre garçon dont le regretté propriétaire était décédé, a été heureusement pris en charge par un collègue de son propriétaire qui nous a également informés du drame. Heureusement, il a été adopté quelques jours plus tard par un autre collègue du défunt. Malheureusement, cela ne s'applique pas à tous les chiens largués dont l'avenir est parfois hypothéqué par les histoires que leurs anciens propriétaires lancent sur FB et d'autres médias pour dissimuler leur manque de patience et d'amour. Il y avait une lueur d'espoir : Paco était parti avec Yolanda et avait été autorisé à attendre une famille là-bas. Entre temps, l'escale chez Yolanda et Luc est devenue une résidence permanente car ils ne pouvaient plus y renoncer parce qu'il était trop sage.

Après la journée d’adoption, Dirk est retourné à De Pinte, avec Luc d'Artagnan de Yolanda,  d’où ils sont partis le lendemain à 5h00, après une courte nuit pour un trajet de 1700 km jusqu'à Calypo où je les attendais en compagnie de Lola et Titabah. Après plusieurs appels téléphoniques pour m'informer de l'état des routes et des progrès réalisés, ils sont arrivés à Casa Belgica 17 heures plus tard, après une longue journée pour toutes les personnes impliquées. Ceci au grand enthousiasme et avec un soupir de soulagement de la part des trois dames qui les attendaient...

Après une journée de repos, Luc a repris l'avion pour rentrer en Belgique. Nous sommes rentrés au pays le vendredi 17 janvier, à l’occasion de la 22ème promenade Saint Pierre de Coxyde, 22 ans !!! Les années ont passé comme un éclair. J'ai fondé GINB quand j'avais 50 ans et je me souviens de tout comme si c'était hier et dans 3 semaines, je fête mes 79 ans !!  C'est quand même incroyable !  Sans contre-temps, GINB fêtera son 30e anniversaire l'année prochaine et moi je fêterai mon 80e anniversaire. Nous verrons bien... Quoi qu'il en soit, nous avons passé la nuit près de l'aéroport, avons pris le premier vol pour « Brussellas », avons atterri sous la pluie, avons loué une voiture et sommes allés à Gand. Là nous avons d'abord fait quelques achats pour la promenade et pour nous-mêmes avant de rentrer à la maison, soupir. Je savais que ce seraient des journées fatigantes car en plus de la promenade, toutes les cartes d’adhésion devaient être écrites avant de repartir car il s’agit bien du cheval de bataille de Dirk. Cela signifiait que les lettres d'accompagnement devaient être copiées, pliées et mises dans les enveloppes, etc., car tout devait être envoyé de Belgique afin d’économiser sur les frais d’envoi qui sont beaucoup trop élevés depuis l'Espagne et afin de gagner du temps. Nous sommes trop reconnaissants à nos membres pour leur adhésion et il serait impardonnable qu’ils doivent attendre trop longtemps pour recevoir leur carte de membre…   

Nous avons de l’expérience lorsqu’il s’agit  des délais d’envoi depuis l’Espagne car j'ai récemment reçu une carte d'anniversaire de madame Seynaeve (un grand merci ) qui a été envoyée l'année dernière, incroyable mais pas inhabituel ... Et dire qu'il y a peut-être 10 vols par jour de Madrid à Bruxelles... Quoi qu'il en soit, le samedi 19 janvier, nous nous sommes rendus à Coxyde où nous avons été accueillis par nos collaborateurs qui avaient déjà commencé à placer les chaises et les tables qui devaient être préparées, dressées et décorées pour les 194 invités que nous avons eu le plaisir de recevoir le lendemain. Il faut remonter à la période d’avant Corona pour avoir autant d'inscriptions. Et dire que les premières années, nous avions généralement entre 2 et 300 participants et une fois même 700 promeneurs pour lesquels nous avons dû monter une tente supplémentaire... Entre-temps, beaucoup a changé. Les gens voyagent plus, ne veulent rien manquer, sont préoccupés par leur P.C, sont accros à leur I Phone etc etc. Heureusement, il y a encore des animaux impliqués et des amis galgos qui se sentent connectés et nous pouvons toujours compter sur nos fidèles adoptants pour qui la promenade sur la plage, tout comme pour nous, est une tradition. Je connais quelques adoptants depuis plus de 25 ans, j'en ai même un qui a adopté son premier chien en 1996 !! L'année prochaine, comme mentionné, ce sera 30 ans de GINB et une fête avec un grand F pour ceux qui veulent venir. On verra, je ne suis pas inquiète...  A midi, nous avons comme le veut la tradition, pris le lunch tous ensemble et entre-temps, nous avons admiré notre travail. Après le repas, il était temps de « mettre la touche finale » aux prix de la tombola. Ensuite, nous avons dû partir car Buffalo et Martine allaient faire la promenade et accrocher les fléchettes et pendant leur absence, la salle devait être fermée à clé. 

Nous avons donc dit au revoir à tout le monde et nous sommes allés à Nieuport pour y passer la nuit. Pendant le trajet, j'ai tout parcouru dans ma tête et je me réjouissais du fait que Marianne serait de retour le lendemain, après quelques années bien triste dues à la perte de son compagnon. J’étais incroyablement heureuse de pouvoir l’accueillir à nouveau. Le lendemain, nous étions déjà dans la salle à 10 heures, pour le grand jour en espérant que le 19 janvier nous porterait chance. C'était en effet « une journée inoubliable » il y avait beaucoup de participants, beaucoup de galgos, de connaissances, de personnes intéressées etc. Il y avait beaucoup de monde et il y avait une atmosphère agréable pendant laquelle j'ai bavardé et parlé et encore bavardé avec les participants et caressé les chiens. Entre-temps je remarquais que notre boutique GINB, Warm &Cosy et le Bar voyaient beaucoup de clients et que le service se déroulait sans problème. Quand est venu l'heure des succulents spaghettis, tout le monde s'est précipité au « buffet» et son service impeccable. Après le lunch, il était temps pour le rassemblement et Peter van Tricht, le « photographe maison » de GINB depuis de nombreuses années, a pris la photo de groupe obligatoire et a donné le feu vert pour la belle promenade qui allait suivre. Lorsque je suis retournée à la salle à moitié vide, grelottant de froid, c'était un excellent moment pour les collaborateurs de déguster les délicieux spaghettis de notre tout nouveau traiteur local. Entre-temps, Inge, Jordi, Jean et son frère avaient déjà commencé à préparer les crêpes dans la cuisine. Une heure et demie plus tard, les promeneurs étaient de retour et la salle était à nouveau remplie de promeneurs contents aux joues rougeâtres et de leurs chiens. Dès que tout le monde eut repris place, les « serveuses » furent inondées de commandes et les panneaux « soif » s'élevèrent à toutes les tables. Les délicieuses crêpes ont été un grand succès, tout comme les spaghettis. Ensuite,   la tombola a également pris part au succès. 

Comme toujours à la promenade de Saint Pierre, le premier prix était une œuvre d'art d'ODILE KINARD d'une valeur de 1 500 euros. Cette année, elle a été remportée par l'heureuse adoptante A. Huys. 

Une fois la remise des prix de la tombola passée, la salle s'est lentement vidée et nous avons pu commencer à nettoyer... Après les efforts communs, nous avons dégusté un verre de champagne avec nos fantastiques collaborateurs et après nous être dit au revoir, nous sommes repartis heureux et satisfaits vers De Pinte où des centaines d'enveloppes attendaient encore d'être remplies, fermées et « timbrées ». Lundi, le travail était terminé et avant notre départ pour Bruxelles, tout est parti par la poste. Après une semaine bien remplie, nous avons eu, en prime, une autoroute bondée sur le chemin pour Zaventem. Une fois arrivés, nous avons d'abord dû rendre la voiture de location, puis passer la nuit à l'aéroport et repartir le lendemain avec le premier vol pour l'Espagne. Lorsque nous sommes arrivés mardi à Madrid, après un autre vol turbulent, il pleuvait des cordes et la situation resterait la même pendant la semaine et demie suivante. Une fois à la maison, Dirk est allé chercher les chiens à la pension et je me suis occupée des bagages. Au bout d'une heure et demie, Dirk était de retour avec nos enfants exubérants. Lorsque leur enthousiasme s'est un peu calmé, Dirk s'est assis devant son PC et a commencé à travailler à sa comptabilité. J'étais épuisée et je me sentais encore plus épuisée en voyant son éthique de travail. Les jours qui ont suivi, j'ai dû payer le prix fort à cause de mon voyage en Belgique car ma réserve était complètement épuisée. Quand j'ai dit à Dirk que je vieillissais, il m'a répondu que cela n'avait rien à voir avec l'âge mais que c'était à cause du mauvais temps, humide et glacial... Une semaine plus tard, je suis de nouveau quasi  « moi-même » et cela en partie grâce au fait qu'aujourd'hui nous sommes le dimanche 2 février et que la manifestation de protestation et de sensibilisation Dia del Galgo a lieu à Gand !! Nous ne pouvons pas être présents, mais en guise de consolation, nous pouvons tout suivre sur nos PC et nous sommes régulièrement informés par la responsable de région Natascha. Il y a beaucoup de monde, Peter van Tricht est interviewé... Autant de raisons d'être heureux et surtout reconnaissants pour les nombreux adoptants qui se promènent avec leurs galgos, les nombreux sympathisants et sans oublier nos collaborateurs qui veillent à ce que tout se passe bien. Sans oublier, bien sûr,  la presse qui nous a accordé l'attention nécessaire.  Ce dont nous sommes très reconnaissants.